En route vers l'amour...

Emmène-moi vagabonder au milieu des oliviers,

Mets-toi en marche vers la forêt de mon âme,

Bravons la nature hostile de nos deux coeurs,

Rions aux éclats de nos sourires arc-en-ciel

Avançons ensemble sur le GR de la liberté,

Sois toi et

Suis-moi sans retenue

Evadons-nous sans crainte sur le dénivelé de nos émotions.

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Marions-nous, aimons-nous

Oublions tout et

Imaginons notre amour comme s'il pouvait un jour exister. 

Petit acrostiche pour les gourmand(e)s !

Miam, la confiture s'épaisit

Une fraise qui résiste?!

Râté, elle finira en compte, comme les autres!

Irrésistible envie d'y tremper son doigts..

Réjouissez-vous, l'heure est à la dégustation! 

 

 

 

 

 

 

 

Ce jour où elle est encore assez petite pour tenir debout sur tes genoux mais suffisamment grande pour se tenir droite. Ce jour où ses yeux ressemblent plus à deux grosses billes noires qu'à des yeux et où ses joues sont semblables à deux grosses pêches bien mûres dans lesquelles nous croquerions tous sans retenue. De ses bouclettes lui recouvrant les oreilles et dans sa petite robe d'hiver à carreaux bleus ornée d'un col brodé de blanc avec un collant de laine blanc, elle semble tout droit sortie des champs de blés.

Ses yeux reflètent son innocence, celle d'une enfant qui découvre le monde sans pouvoir encore se faire totalement comprendre. Sa bouille ronde, embellie par une frange coupée plus courte qu'il ne l'aurait fallu, lui donne cet air de poupon que l'on a envie de choyer.  

Quand à toi, au-delà de ton sourire porté vers elle, la joie à l'état pur éclaire tout ton visage. Au milieu de cette foule, il n'y a plus qu'elle et toi.

De ses mains potelées, son bracelet de baptême lui saucissonnant le poignet, elle attrape sans hésitation le chocolat que tu lui tends avec amusement. Le portant à sa bouche sûrement plus vite que tu ne l'aurais cru, c'est d'un air faussement étonné que ton sourire s'élargit jusqu'à atteindre tes oreilles et que tes yeux se mettent à briller, à rendre aveugle celui qui croiserait ton regard à cet instant.

C'est là, à ce moment précis, que se fait l'arrêt sur image:  ton regard devient si puissant et si intense que je ne te vois plus, je ne vois plus que l'amour inconditionnel et indestructible que tu lui portes. Ce regard atteint son apogée lorsque je ressens ta fierté d'être son père ; elle est le fruit de ta réussite et de ton bonheur.

Voici un regard volé qui n'aura duré que quelques secondes....

 

 

LE CHAOS AMOUREUX

C'est une vengeance à peine oubliée
Dans mon âme tu as brisé

Mon unique dignité

Ta noirceur a envahi mon été

Tu me laisses face à une vie

Dix années anéanties

 

J'ai la tête qui tourne, tourne, tourne,

J'reste sans voix, la tienne résonne

C'est un traquenard sans retour

L'espoir s'envole, je ne crois plus en personne

Tu me laisses face à une vie

Dix années anéanties

Ma plume croule sous tant d'amertume

 

Et même si l'ivresse du lendemain

M'initie à la tentation

Elle ne dure qu'un matin

Et ne reste qu'une illusion

Tu me laisses face à une vie

Dix années anéanties

Un dernier souffle, je cracherais toute ma haine

 

Un songe inachevé

 

 

 

QUI NE TENTE RIEN N'A RIEN !

Essayer est un verbe qui me rassure car il ne garantit pas un résultat et nous évite donc l'échec.

Selon moi, essayer signifie vouloir mais pas forcément pouvoir. Celui qui essaie s'enrichit de cet apprentissage car c'est en essayant que nous évoluons, continuons, faisons des réajustements. C'est en ne réussissant pas du premier coup que la créativité et la persévérance se développent. N'avoir de cesse d'essayer et tirer des enseignements de ces échecs pourraient bien mener à la réussite tant désirée, laquelle n'en serait forcément que plus savoureuse car nous savons que le résultat obtenu n'est pas dû au hasard ou à la facilité, mais plutôt au fruit de nos efforts, de notre persévérance, et de notre capacité à tirer les leçons de nos échecs et suivre la voie de son cœur.

"Essayer, c'est pour les faibles, pour les gens qui ont peur et qui n'ont pas d'ambition" me diraient les plus médisants, étroits d'esprit. Je leur répondrai : "Réussir sans essayer, c'est pour les orgueilleux, et les fainéants".

Dans la notion d'essayer, il y a une forme d'humilité qui me séduit : celui qui essaie ne va pas prétendre pouvoir faire mieux que les autres. Il va tenter et faire tout ce qu'il peut pour atteindre son objectif. Dans la majorité des cas, c'est celui-là même qui parviendra à atteindre son objectif. Il y aurait même fort à parier que le résultat obtenu soit un peu différent de l'objectif du départ, il pourrait être même bien meilleur. Son humilité et son ouverture d'esprit lui auront permis de développer une détermination et une persévérance sans faille.

Si essayer n'est pas réussir à tous les coups, c'est avant tout grandir à chaque fois.